Si c’est nouveau, c’est sûrement faux!

« Si c’est nouveau, c’est sûrement faux » – c’est un énoncé qui nous choque, nous, des gens qui courent après le progrès, de gens qui cherchent les résultats des dernières découvertes scientifiques, des gens qui souhaitent avoir la dernière technologie.

C’est probablement pourquoi un de mes professeurs de théologie au séminaire se plaisait à nous répéter dans sa classe « Si c’est nouveau, c’est sûrement faux! » (« If it’s new, it ain’t true »).
Qu’est-ce qu’il entendait par ça?


Son point, en tant que professeur de théologie, était que ça fait 2000 ans que les chrétiens étudient la Bible de fond en comble, qu’on teste toutes sortes de théories, toutes sortes d’idées, qu’on cherche vraiment la face de Dieu et comment faire Sa volonté. Lorsqu’on rencontre des « nouvelles théologies » on devrait se tourner vers les livres d’histoire de l’église, regarder si cette théorie a déjà été exprimée, quel était son nom et, ensuite, voir pourquoi qu’elle a été rejetée.

Oui — c’est bon de toujours chercher des nouvelles manières d’exprimer les vérités théologiques. C’est bon aussi de trouver des nouvelles réponses aux questions d’aujourd’hui en utilisant les vérités du passé. Par contre, lorsqu’on fait face à des groupes  qui ont des idées théologiques différentes de ce que les chrétiens croient depuis des centaines d’années (sinon des milliers) on se doit de les examiner avec prudence et, surtout, d’en parler aux anciens et aux profs des séminaires qui sont là pour nous guider, pour nous aider à naviguer à travers les polémiques contemporaines.

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